PRÉSENTATION

Notre objectif: "réfléchir autrement" au monde dans lequel nous vivons, compte-tenu de la complexité des nouvelles problématiques du monde contemporain et de la société.
Le monde va vite, la vitesse de diffusion des informations révolutionne, perturbe nos modes de pensée et de vie, ce qui crée une apparente confusion. Il nous faut trouver les clefs de compréhension des nouvelles logiques mondiales qui influencent notre vie afin de mieux maîtriser ces changements inéluctables pour mieux vivre ensemble. La mondialisation qui entraîne la confrontation de différentes cultures et de différentes valeurs chamboule nos certitudes et nous remet en cause. Et c'est bien! Il nous faut nous débarrasser des opinions mais bien renouer avec les idées. Il nous faut innover, penser le monde autrement.
Notre cercle de réflexion se compose de membres de sensibilités, de formations et de profils différents: juriste, avocat, médecin, neurologue, psychiatre, artiste peintre et géographe, cadre, ingénieur, sculpteur, élu, publicitaire, retraité, actif, jeune et moins jeune ... Nos parcours de vie et de profession nous permettent de mettre en commun des approches intellectuelles différentes, de confronter nos points de vue et d'aborder des idées nouvelles. Nous n'avons pas de solutions prêtes à l'emploi mais beaucoup de bonne volonté et foi dans l'avenir de l'humanité. Nicole Anquetil, présidente du Cercle Montesquieu du Mans.
Les adhésions et les contributions sont les bienvenues et seront soumises à la Rédaction.

lundi 2 novembre 2015

ETHIQUE ET CREMATION, VENDREDI 6 NOVEMBRE A 18 HEURES, CONFERENCE GRATUITE

 Marc Mayer, professeur à l'Université Libre de Bruxelles, docteur en santé publique, animera une conférence sur l’Éthique de la crémation.
A cette occasion le Cercle Montesquieu du Mans s'associe avec l'Association Crématiste du Maine.

Conférence ouverte à tous et gratuite, inscription obligatoire à l'adresse suivante: cercle.montesquieu.lemans@gmail.com  Il reste encore quelques places...

Marc MAYER abordera un grand nombre de questions qui touchent notre quotidien.
Quel sens donner à la crémation, quel sens symbolique donner au passage du statut de vivant à celui de dépouille mortelle?
Pourquoi choisir la crémation plutôt que l'inhumation? Militantisme des athées et rejet de tout acte religieux? Volonté de ne pas être à la charge du monde de demain, ne pas encombrer les vivants et la Nature?
Vaste débat entre le choix de laisser les choses se faire dans le mystère d'un corps spirituel et d'un esprit incorporé ou bien acceptation de la disparition de ce même corps.
Réflexion enfin sur la mémoire et les rites funéraires qui depuis l'apparition de la pensée proprement humaine impliquent une volonté de prolonger la présence de l'individu dans le temps, au-delà de la mort elle-même (Edgar Morin). Vit-on aujourd'hui une crise de la ritualité comme le précisent dans leurs recherches deux historiens contemporains célèbres, à savoir Philippe Ariès et Michel Vovelle, crise qui serait liée à l'insertion des pratiques funéraires dans des logiques commerciales et économiques, à la médicalisation des lieux de décès, à l'éparpillement des familles, à l'allongement de l'espérance de vie et au déclin de la mortalité infantile? Ces transformations du rite se rattachent à un processus consistant à exclure de l'horizon social les morts et la mort, processus qui a conduit à parler d'un "tabou" de la mort et à un "vide social" en matière de soutien au deuil.  Ces bouleversements sociaux, spatiaux et démographiques obligent à un nouveau regard sur les rituels funéraires. 
"Une ouverture vers la dimension culturelle, vers la valorisation de la ritualité et vers la dimension familiale et le soutien au deuil est également une façon de maintenir et consolider le caractère novateur, démocratique et progressiste qui a caractérisé la pensée crématiste", dans "Éthique et crémation", sous la direction de Marc Mayer et Bruno Py, PU de Lorraine, 2014.



 
 






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