PRÉSENTATION

Notre objectif: "réfléchir autrement" au monde dans lequel nous vivons, compte-tenu de la complexité des nouvelles problématiques du monde contemporain et de la société.
Le monde va vite, la vitesse de diffusion des informations révolutionne, perturbe nos modes de pensée et de vie, ce qui crée une apparente confusion. Il nous faut trouver les clefs de compréhension des nouvelles logiques mondiales qui influencent notre vie afin de mieux maîtriser ces changements inéluctables pour mieux vivre ensemble. La mondialisation qui entraîne la confrontation de différentes cultures et de différentes valeurs chamboule nos certitudes et nous remet en cause. Et c'est bien! Il nous faut nous débarrasser des opinions mais bien renouer avec les idées. Il nous faut innover, penser le monde autrement.
Notre cercle de réflexion se compose de membres de sensibilités, de formations et de profils différents: juriste, avocat, médecin, neurologue, psychiatre, artiste peintre et géographe, cadre, ingénieur, sculpteur, élu, publicitaire, retraité, actif, jeune et moins jeune ... Nos parcours de vie et de profession nous permettent de mettre en commun des approches intellectuelles différentes, de confronter nos points de vue et d'aborder des idées nouvelles. Nous n'avons pas de solutions prêtes à l'emploi mais beaucoup de bonne volonté et foi dans l'avenir de l'humanité. Nicole Anquetil, présidente du Cercle Montesquieu du Mans.
Les adhésions et les contributions sont les bienvenues et seront soumises à la Rédaction.

dimanche 22 mai 2016

TOUTE GEOGRAPHIE DE LA SANTE N'EST PAS BONNE A DIRE... 3 JUIN AU CARRE PLANTAGENET 18 H 30 - 20 H 30

LE PROFESSEUR GÉRARD SALEM, GÉOGRAPHE ET PROFESSEUR A L’UNIVERSITÉ PARIS OUEST DE NANTERRE NOUS FERA RÉFLÉCHIR SUR TERRITOIRES ET SANTÉ.


Nous recevrons des personnalités du monde de la santé à cette occasion, décideurs politiques et  administratifs des territoires de santé de l'Agence de Santé de la Région ainsi que des témoins acteurs " soignants" de ces mêmes territoires. Les échanges avec l'universitaire et chercheur Gérard Salem en seront ainsi enrichis.

ainsi qu'un article sur les déserts médicaux:

Loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires, Groupements Hospitaliers de Territoire,Territorialisation des politiques de santé, Contrat locaux de santé, Agence Régionale de la Santé, mais aussi déserts médicaux, etc. : ces références si fréquentes à la géographie et à l’organisation territoriale de la France sont nouvelles dans le champ de la santé.

Pour autant, la géographie et la santé entretiennent des échanges riches depuis les temps les plus anciens, d’Hippocrate à Boudin, et de Finke à Snow. Cette rencontre est naturelle : les faits de santé ne s’inscrivent-ils pas dans un espace dont les caractères physiques et socio-culturels influent sur l’état de santé de la population, et dans des territoires organisés par les acteurs locaux de la santé ?

Partant d’exemples concrets en France, en Afrique et aux États-Unis, nous étudierons les apports mutuels de la géographie à l’épidémiologie et la santé publique, en suivant un fil conducteur : les liens entre dynamiques territoriales et changements sanitaires.

Gérard Salem est Professeur émérite à l’Université Paris Ouest Nanterre, et actuellement Professeur invité à l’Université Berkeley. Après des études de géographie, d’urbanisme, d’épidémiologie et de santé publique, il s’est spécialisé sur les questions de santé dans les villes, dans des pays du Nord comme du Sud. Il est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages, dont les atlas de la santé en France, et de plus de 200 articles.

 

jeudi 12 mai 2016

INDIGNONS NOUS! VOICI LE MESSAGE QUE CATHERINE WIHTOL DE WENDEN A FAIT PASSER HIER SOIR...

Politologue, professeur à Sciences-Po Paris et membre de la Ligue des droits de l'Homme, Catherine Wihtol de Wenden a fait une conférence brillante et militante sur la crise européenne de l'accueil des réfugiés.
Après avoir expliqué de façon très pédagogique et avec de nombreuses cartes extraites de "L'Atlas des migrations" dont elle est l'auteure (Collection Autrement), elle a abordé le fonds du sujet, c'est-à-dire le pourquoi de la crise européenne face à l'afflux des réfugiés de guerre et des migrants économiques. L'arrivée des réfugiés de la Méditerranéenne ( en réalité peu nombreux pour 507 millions d'Européens), révèle les faiblesses des fondements de la Construction européenne et fait voler en éclats les principes de Schengen. 


C'est bien l'absence de politique migratoire européenne et la politique d'externalisation des frontières ( pour repousser le problème) qui sont responsables du désastre humain: 30 000 morts en Méditerranée en 20 ans...
Si en septembre 2015 le choc des photos dont celle du petit Eilan a ému une partie de l'opinion publique, cela n'a pas permis de trouver de vraies solutions à ce drame humanitaire. L'idée de "partage" des réfugiés entre pays européens a été lancée par M. Junker, tout comme le régime accéléré préférentiel qui permet aux réfugiés de travailler si leur dossier n'est pas traité dans les 9 mois. Cependant une grande partie des pays européens ont fermé leurs frontières. Les pays du groupe de Wisegrad constituent le "front du refus", ces anciens fragments des grands empires centraux se sont longtemps battus pour avoir leur indépendance et ont  peur de perdre leur homogénéité culturelle et linguistique.
C'est donc une politique de dissuasion très couteuse et bien peu efficace qui est donc menée par l'Europe ainsi qu'une théâtralisation des reconductions à la frontière. Dans un contexte de montée des nationalismes et des souverainismes, les décideurs politiques ménagent les opinions politiques...
"La maîtrise absolue des flux migratoires par les Etats est irréalisable et ne peut pas fonctionner de manière satisfaisante sans porter atteinte aux droits de l'homme. Elle nuit à la fluidité des échanges et génère une immigration clandestine alimentant l'économie mafieuse du voyage.
Le débat sur l'ouverture des frontières permet de poser une autre question: plutôt que de laisser aux États d'immigration le monopole du régime de fermeture des frontières, ne vaudrait-il pas mieux considérer que la liberté de circulation des personnes est un droit universel mais que les États peuvent en  restreindre l'entrée? La souveraineté des États serait préservée, tout en s'insérant dans le cadre universel du droit du citoyen du monde à y circuler. Cette inversion du régime des frontières présenterait l'avantage de justifier, pour les États le bien-fondé de la fermeture de leurs frontières quand ils y recourent et de ne pas considérer que celui qui circule librement est un criminel en puissance".
Notes prises par Nicole Anquetil et extraits du livre de Catherine de Wenden, "Faut-il ouvrir les frontières?".

 


mardi 10 mai 2016

CATHERIEN WIHTOL DE WENDEN DEMAIN AU MANS CARRE PLANTAGENET 18/20 HEURES

PETITE REVUE DE PRESSE


AVEC L'AUTORISATION DE L'ARTISTE COLINE LOUBERT, ARTISTE SÉLECTIONNEE AU PULS'ART 2016



LA CRISE MIGRATOIRE MINE LA CONFIANCE DES EUROPÉENS