PRÉSENTATION

Notre objectif: "réfléchir autrement" au monde dans lequel nous vivons, compte-tenu de la complexité des nouvelles problématiques du monde contemporain et de la société.
Le monde va vite, la vitesse de diffusion des informations révolutionne, perturbe nos modes de pensée et de vie, ce qui crée une apparente confusion. Il nous faut trouver les clefs de compréhension des nouvelles logiques mondiales qui influencent notre vie afin de mieux maîtriser ces changements inéluctables pour mieux vivre ensemble. La mondialisation qui entraîne la confrontation de différentes cultures et de différentes valeurs chamboule nos certitudes et nous remet en cause. Et c'est bien! Il nous faut nous débarrasser des opinions mais bien renouer avec les idées. Il nous faut innover, penser le monde autrement.
Notre cercle de réflexion se compose de membres de sensibilités, de formations et de profils différents: juriste, avocat, médecin, neurologue, psychiatre, artiste peintre et géographe, cadre, ingénieur, sculpteur, élu, publicitaire, retraité, actif, jeune et moins jeune ... Nos parcours de vie et de profession nous permettent de mettre en commun des approches intellectuelles différentes, de confronter nos points de vue et d'aborder des idées nouvelles. Nous n'avons pas de solutions prêtes à l'emploi mais beaucoup de bonne volonté et foi dans l'avenir de l'humanité. Nicole Anquetil, présidente du Cercle Montesquieu du Mans.
Les adhésions et les contributions sont les bienvenues et seront soumises à la Rédaction.

mardi 29 octobre 2013

AGENDA 2014: UNE ANNEE TRES HUMANISTE: NOS MEMOIRES, NOS PEURS ET NOS ESPOIRS.

L'année 2014 sera l'année des interrogations sur nos mémoires collectives, nos peurs ancestrales et nos comportements en société. Des universitaires reconnus et passionnés nous aideront dans cette recherche de la compréhension du fonctionnement de nos sociétés contemporaines, sociétés perturbées par les changements d'échelle imposés par la mondialisation. A l'heure où le temps et l'espace n'ont plus les mêmes valeurs, où tout se dilue, les repères se brouillent et les peurs ressurgissent.
 
 
 
7 Février 2014 au Carré Plantagenêt:  Les soldats fous de la Grande Guerre,
 

par Stéphane TISON et Hervé GUILLEMAIN, enseignants-chercheurs
à l'Université du Maine.
 
Stéphane Tison étudie les traces des conflits dans la société française et les milieux militaires.  Il a publié de nombreux articles et ouvrages sur le traumatisme de guerre et la commémoration des guerres de 1870-1871 et 1914-1918. Hervé Guillemain est spécialiste d'histoire de la psychiatrie et a publié notamment une histoire de la méthode Coué au XXème siècle, une méthode diffusée au sortir de la Grande Guerre. Leurs travaux nous seront utiles pour aborder la commémoration du centenaire de la Grande Guerre. Ils viendront présenter leur nouveau livre: "Du front à l'asile" ainsi que leurs recherches sur les traumatismes engendrés par les guerres.


 
 
Stéphane Tison a publié en 2011: "Comment sortir de la guerre? Deuil, mémoire et traumatisme. 1870-1940", Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2011.
 
 
 14 Février 2014 au Carré Plantagenêt:
 
L'émergence des maladies infectieuses et le risque sanitaire,
 
par Monsieur le Professeur Patrick BERCHE,  Doyen de la faculté de médecine de Paris VII.
 
 
 
Né à Béthune le 29 novembre 1945, Patrick Berche a commencé sa carrière à l'Hôpital Necker-Enfants malades. Il a été membre du Comité consultatif médical et président du Comité de lutte contre les infections nosocomiales de cet hôpital.
En 1992, il est nommé chef du service de "Bactériologie, Virologie, Parasitologie et Hygiène hospitalière" de Necker.
Il a collaboré également à la Commission scientifique spécialisée de l'INSERM dans les domaines des maladies infectieuses et de la microbiologie et il est expert pour les risques biologiques auprès du ministère de la Défense.
Il dirige la faculté de médecine de Paris-Descartes depuis 2004 dont il est le Doyen. Depuis 2006, il est membre correspondant de l'Académie nationale de médecine.
Il a publié de nombreux ouvrages dont une histoire des microbes et en 2013: "Le savoir vagabond, histoire de l'enseignement de la médecine".
 
 
 23 Mai 2014 au Carré Plantagenêt: Erasme
 
 
 
par Marie BARRAL-BARON,

Agrégée d'histoire et docteur en histoire moderne de l'Université Paris-IV Sorbonne, Marie Barral-Baron est spécialiste de l'histoire des Réformes et du mouvement humaniste chrétien qu'elle a étudiés à travers sa thèse consacrée à Erasme.
 


 
Septembre 2014: l'Intérêt,
 
 
par Donatienne Duflos de St Amand, agrégée et docteur en philosophie, présentera dans la continuité de la conférence donnée par Madame Catherine Larrère sur Montesquieu, son travail sur l'intérêt. Elle nous fera part de ses travaux de thèse publiée en 2008: "Nature et fonction de la notion d'intérêt aux XVIème et XVIIème siècles".

 

 

Donatienne Duflos de St Amand

 
 
 
 

jeudi 24 octobre 2013

CLAIRE GIBAULT AU MANS POUR LA RENTREE DU CERCLE MONTESQUIEU 6 DECEMBRE 2013

C'est avec le chef d'orchestre CLAIRE GIBAULT que nous abordons un nouveau cycle de conférences et débats qui nous promettent une belle année 2014, année humaniste.
La réflexion sur les problématiques de nos sociétés contemporaines impose de s'interroger sur nos peurs, nos mémoires collectives et nos espoirs. Les questions posées sur nos racines les plus profondément enfouies permettront peut-être de retrouver une harmonie perdue, gage de la sérénité nécessaire pour affronter les réalités d'aujourd'hui et vivre en paix.
 
 

 
 
 CLAIRE GIBAULT, chef d'orchestre, ex-députée européenne et membre du Conseil économique, social et environnemental, n'est-elle pas le symbole de cette belle harmonie? Claire est une femme rayonnante qui a su se battre pour réaliser son vœu, celle de diriger un orchestre, s'engager politiquement et défendre aujourd'hui avec brio au sein du Conseil économique, social et environnemental son projet adopté en septembre dernier,  Pour une politique de développement culturel : l’éducation artistique tout au long de la vie.
"Les inégalités d’accès à l’art et à la culture sont encore trop criantes dans notre pays. Donner une place importante à l’éducation artistique et culturelle participe d’un ambitieux projet de société. Une généralisation de l’éducation artistique et culturelle doit s’opérer à travers des pratiques artistiques dès le plus jeune âge, poursuivies tout au long de la vie dans les différents lieux de séjour et de travail. Des défis importants sont à relever : la nécessaire complémentarité des acteurs de l’éducation artistique et culturelle, la reconnaissance du rôle des artistes dans la transmission, la formation initiale et continue de tous les intervenants".
 
Carré Plantagenêt, le vendredi 6 décembre de 18 heures à 20 heures.
 

 
 






 

jeudi 27 juin 2013

LES 6 MOIS DU CERCLE MONTESQUIEU DU MANS III

Marie-Luce Demonet, Montaigne et la Raison d'Etat.19 Mai 2013.

Salle comble au théâtre de l'Acthalia dans la Cité Plantagenêt et un public désormais fidèle à nos rendez-vous.
 
Je relate quelques passages passionnants mais qui mériteraient des approfondissements et des lectures.
Montaigne définit le politique ainsi: c'est ce qui est relatif à la Cité. Au moment des guerres de religion, le terme de politique est utilisé comme un adjectif avec une connotation machiavélienne ( accepter le compromis avec les Protestants). Ce qui est politique n'a plus rien à voir avec la morale.
Montaigne adoptera l'attitude du conciliateur, il aimera rechercher l'art du compromis. Marie-Luce Demonet parle de la Real Politik  pratiquée par Montaigne, ce qui fait qu'il sera toujours recherché pour ses talents de médiateur. Pour cette raison il n'aura qu'une carrière à éclipses, se mettant en retrait par choix. C'est cette même attitude qu'il adoptera en tant que maire de Bordeaux: "ne pas placer son opinion personnelle", "ménager sa volonté"...pour sauver sa peau! "Il faut parfois préférer l'utile à l'honnête"...
Le grand apport de Montaigne est d'avoir séparé le religieux du politique. C'est la modernité apportée par Montaigne.
Une autre approche intéressante de la morale est proposée, autre que celle de la morale religieuse: la morale individuelle. Le rapport à la conscience est posé. Montaigne pose la question de la responsabilité de chacun: qu'aurait-on fait? C'est le lecteur qui va essayer de se mettre à la place de celui qui va décider.
Enfin une dernière idée est abordée: quand le politique se détache du religieux et de la morale chrétienne, il faut qu'il y ait une sacralisation du politique. La sacralité s'est alors reportée sur la personne du Roi qui "guérit" les écrouelles. Le cérémonial existe bien encore...
Marie-Luce Demonet qui fait aujourd'hui un énorme travail de mise en ligne des Essais de Montaigne, parle de la langue utilisée, une langue qui construit la pensée.
 

Une conférencière passionnée  qui a su se mettre à la portée de tous, une universitaire de talent qui nous a tous "emballés" par son érudition et sa simplicité. Une soirée riche grâce aussi à la présence d'un public averti et chaleureux. Nous nous retrouverons fin septembre pour de nouveaux sujets: l'économie sociale et solidaire avec Nicolas Landy puis le chef d'orchestre Claire Gibault qui parlera de la musique et du sacré ainsi que de l'éducation musicale tout au long de la vie. Un très bel été à tous. Nicole Anquetil

 
 
 

jeudi 13 juin 2013

LES 6 MOIS DU CERCLE MONTESQUIEU DU MANS II

CATHERINE LARRERE nous fait réviser Montesquieu, passionnant et stimulant!

Catherine Larrère commence par se poser la question du choix du nom de notre cercle de réflexion et annonce que finalement le nom de Montesquieu est bien choisi parce que le philosophe nous enseigne que s'il ne faut rien espérer des politiques, il ne faut pas complètement désespérer de la politique! Le ton est lancé!
Quelques idées retenues...
La règle d'écriture de Montesquieu: "il ne s'agit  pas de faire lire mais de faire penser". L'énorme culture de Montesquieu et l'apparent "désordre" dans lequel est présenté par exemple l'Esprit des Lois en rendent la lecture difficile. C'est ce qui explique que l'on s'arrête très tôt dans la lecture de l'œuvre et que l'on ne retienne que des maximes ou formules brèves souvent répétées, ce qui donne bonne réputation à l'auteur!
Que peut-on retenir de l'œuvre de Montesquieu aujourd'hui? Montesquieu définit pour la première fois les lois de la société et contribue à la naissance des sciences sociales. Il analyse le fait empirique des choses: ce qui est; on peut ainsi le comparer à Aristote. Sa force est d'avoir discerné l'importance des principes politiques qui dureraient au-delà de la Révolution.
Montesquieu et la Liberté: "la liberté est toujours entre deux extrêmes", il décrit ce que nous ne voulons pas... "la liberté c'est l'absence de crainte". Pas de pensée politique sans le postulat de ce que sont les hommes". Il faut lire Montesquieu avec Machiavel en tête. " Si les hommes étaient bons ensemble, on n'aurait pas besoin de politique..." "Il faut garder espoir..." "Parce que les hommes sont méchants, la loi est obligée de les supposer meilleurs qu'ils ne sont..."
Montesquieu croit à la capacité de stabilité des institutions parce que "dans le fond les hommes sont raisonnables..."
 
 



mercredi 12 juin 2013

LES 6 MOIS DU CERCLE MONTESQUIEU DU MANS

En Février, l'ancien Grand Maître du Grand Orient de France, GUY ARCIZET et la citoyenneté de demain: riche et passionnant!


Quelques idées à approfondir:
  • "Dans un monde et une société qui changent vite, il faut accepter de se lancer dans cette dynamique du changement. On a en chacun de nous, la totalité de la condition humaine."
  • "La République actuelle est en danger, autant pour des raisons économiques que politiques. N'est-on pas face à un vide de l'Etat?"
  • "Il faut continuer à croire à un régime politique dont on sait qu'il ne mène pas au bonheur..."
  • Il y a urgence à penser par nous-mêmes et à remettre l'homme au cœur du politique."
A propos de l'idée d'un salaire universel, deux références intéressantes:
 
 
 
Marie-Claude Blais et la solidarité.

Le 19 Février,  Marie-Claude Blais, professeur d'université à Rouen, définit l'histoire de la solidarité. Elle explique avec passion comment on est passé d'une entre-aide professionnelle à la solidarité prise en charge par les pouvoirs publics. Elle rappelle aussi le contexte de naissance de ce concept en même temps que celle de la sociologie.
La solidarité est liée à la notion d'interdépendance, d'idée de corps social, à la recherche de l'harmonie.
Marie-Claude Blais démontre ensuite comment la solidarité est organisée de façon volontaire et contractuelle. Puis elle met en valeur les contradictions entre la responsabilité individuelle et la solidarité contractuelle: le quasi contrat qui n'a as été signé mais nous oblige à des devoirs en échange de droits. De nombreux responsables d'associations de solidarité et d'entre-aide de la Sarthe interviennent au cours de la conférence. Le Cercle Montesquieu lancera à la rentrée une nouvelle discussion sur la mise œuvre de la solidarité sur le terrain.



mercredi 10 avril 2013

MONTAIGNE ET LA RAISON D'ETAT AU CERCLE MONTESQUIEU DU MANS LE 16 MAI 2013


MONTAIGNE ET LA RAISON D'ETAT AVEC MARIE-LUCE DEMONET

"Montaigne et la raison d'Etat", beau sujet d'actualité avec le professeur Marie-Luce DEMONET, le 16 mai 2013 à 18 h 30, au théâtre de l'Acthalia, 105 grande Rue, Cité Plantagenêt.

 
La relation de Montaigne à la relation d'Etat est controversée chez les spécialistes. Alors que Giovanni BOTERO vient d'en formuler les principes, qui prennent le relais de la notion de "bien public" et de "bien commun" au Moyen-Âge et que les guerres de religion embrasent le royaume, l'édition de 1588 des Essais offre une réflexion très moderne sur les choix politiques "nécessaires" à l'Etat, comme le massacre et la trahison. Or, la nécessité est un concept mis en avant par Machiavel. Une telle parenté politique avec un auteur aussi apprécié que Montaigne pose problème. Un humaniste peut-il être un disciple de Machiavel?
 
                        
 
Marie-Luce Demonet, Professeur de Littérature française à l'Université François Rabelais de Tours, Membre senior de l'Institut Universitaire de France.
 
Spécialiste des rapports entre littératures, langues et théories du signe à la Renaissance, directrice du Centre d'Etudes Supérieures de la Renaissance à Tours ( 2003-2011), Marie-Luce Demonet est actuellement directrice de la Maison des Sciences de l'Homme Val de Loire. Elle dirige également le programme des Bibliothèques Virtuelles Humanistes mis en place depuis 2003.
Après avoir publié plusieurs études et analyses sur Montaigne et son oeuvre, elle prépare une édition en ligne des Essais et ce qui reste de la "librairie" et des manuscrits de Montaigne, soutenue par l'Agence Nationale de la Recherche.
 
 



lundi 1 avril 2013

LA MODERNITE DE MONTESQUIEU AU CARRE PLANTAGENET


CATHERINE LARRERE NOUS A EBLOUIS AVEC MONTESQUIEU

Un très grand moment au Carré Plantagenêt vendredi soir avec Catherine Larrère, spécialiste de l'oeuvre de Montesquieu.
Un public désormais fidèle a été enchanté par la très haute qualité d'une conférence passionnante.
Catherine Larrère nous a éblouis par son talent et sa connaissance très précise de l'oeuvre du philosophe.
Nous avons surtout compris combien nous ne connaissions pas Montesquieu!
Une belle remise en cause de nos certitudes qui ne peut que nous inciter à lire les travaux de Catherine Larrère: http://montesquieu.ens-lyon.fr


mercredi 27 mars 2013

CATHERINE LARRERE AU CARRE PLANTAGENET

Catherine Larrère, professeur d'Université à Paris I-Panthéon-Sorbonne, nous proposera une lecture de Montesquieu, philosophe fondateur d'une réflexion moderne sur le pouvoir et la démocratie.
Nous pourrons lui poser des questions sur l'utilité de relire aujourd'hui Montesquieu. Quelles leçons pouvons-nous en tirer. Qu'est-ce que gouverner aujourd'hui?
Les thèmes développés par Montesquieu et analysés par Catherine Larrère sont : la vertu politique différente de la vertu morale et chrétienne, le principe de la pondération du pouvoir et de la modération de la démocratie  dont le philosophe dit qu'elle doit être l'objet de constants réajustements ( une démocratie doit "avoir du jeu") et la place et le rôle du peuple qui confie le pouvoir à ses représentants. Il a une approche très critique de la démocratie d'opinion qui peut se transformer écrit-il en tyrannie de l'opinion.
Autant de thèmes d'actualité passionnants...
Nicole Anquetil

Interview sur Radio Alpa dans 100%Campus lundi 25 mars

Du nouveau sur Radio Alpa avec Damien Fabre dans l'émission 100% Campus.
Interview de Nicole Anquetil, présidente du Cercle sur les objectifs du cercle et l'invitée de la  prochaine conférence: Catherine Larrère qui parlera de  Montesquieu, vendredi 29 mars à 18 heures au Carré Plantagenêt. Conférence gratuite et ouverte à tous.
www.mjcprevert.com/




lundi 11 mars 2013

CATHERINE LARRERE AU CERCLE MONTESQUIEU LE VENDREDI 29 MARS AU CARRÉ PLANTAGENET


Professeur à l’Université de Paris I-Panthéon-Sorbonne… Spécialiste de philosophie morale et politique, elle a développé sa réflexion et sa recherche dans deux directions : l’histoire des théories politiques et économiques à l’époque moderne et les questions éthiques et politiques liées à la crise environnementale (protection de la nature, développement des biotechnologies, prévention des risques). Elle a publié notamment : L’Invention de l’économie ; Du droit naturel à la physiocratie (Paris, PUF- collection Léviathan-1992) ; Les Philosophies de l’environnement (Paris, PUF-collection Philosophies, 1997). Actualité de Montesquieu (Paris, Presses de la FNSP, 1999) ; Du bon usage de la nature. Pour une philosophie de l’environnement (Paris, Aubier - collection Alto, 1997).

jeudi 21 février 2013

UN PUBLIC ATTENTIF POUR LA 2ème CONFERENCE DU CERCLE MONTESQUIEU


SUCCES POUR MARIE-CLAUDE BLAIS AU LYCEE TOUCHARD WASHINGTON

Succès pour le professeur d'Université Marie-Claude Blais lors de sa conférence sur la solidarité.
Une soixantaine de personnes étaient venues pour l'écouter dans le cadre de la deuxième conférence du Cercle Montesquieu du Mans: parmi le public des élèves, des  étudiants et des professeurs du lycée mais aussi des représentants des associations solidaires du Mans et de la Sarthe.
Marie-Claude Blais replace dans son contexte la naissance de cette notion complexe de la solidarité: "mot qui a plus de valeur que de sens", dit-elle. "Comment est-on passé de l'entraide professionnelle à la solidarité prise en charge par les pouvoirs publics donc à la conception politique de la solidarité ?" Tel est le fil conducteur de la conférence.


La notion naît en 1830, c'est le lien entre l'individu libre et égal en droit et la société. Peu à peu on évolue vers le droit et le devoir de solidarité. Marie-Claude Blais rappelle la naissance dans le même temps de la sociologie. De 1830 à 1848, la solidatité est associée à l'idée de contrat, apparaît alors une contradiction de taille: comment devient-on plus autonome et de plus en plus dépendant et solidaire?
Alexandre Millerand dira: "La solidarité n'a pas de frontière". Léon Bourgeois dans sa réflexion sur la mise en place de l'impôt sur le revenu rappelle le"quasi contrat" et la dette mutuelle dans lesquels la solidarité doit s'exercer.La solidarité est définie à la fin du XIXème siècle comme une 3ème voie entre celle du socialisme collectiviste et celle du libéralisme. Certains parleront de socialisme libéral.C'est en quelque sorte la naissance du modèle social français.

L'éclatement des sens donnés à cette notion date de l'après 1945. Le regain d'intérêt pour la solidarité apparaît en 1981 avec Solidarnosk en Pologne. Jean-Paul II définissant la solidarité comme "la vertu chrétienne par excellence". Aujourd'hui la banalisation de cette notion rend difficile l'action politique, la rend passive mais il est indéniable qu'elle est la garantie de la cohésion sociale. Comment alors la mettre en pratique à partir du moment où l'engagement de chacun disparaît ?

De nombreuses questions dans la salle sur les symboles de la solidarité, les mises en oeuvre des politiques de solidarité et l'action humanitaire.

Une conférence qui a passionné et donné envie de lire les ouvrages de Marie-Claude Blais.

Nicole Anquetil.

mercredi 13 février 2013

LA SOLIDARITE, HISTOIRE D'UNE IDEE ET LA SOLIDARITE AU QUOTIDIEN

Lors de la conférence de Marie-Claude Blais sur la solidarité, mardi 19 Février de 18 à 20 heures, à l'Amphi Lardera au lycée Touchard-Washington, des personnalités des associations d'entre-aide et de solidarité de la Sarthe et du Mans seront présentes.
Les approches universitaires et scientifiques de la solidarité seront ainsi confrontées aux stratégies de mise en place des politiques de la solidarité tant au niveau local que départemental.
 
Conférence gratuite et ouverte à tous.
 
Venez nombreux et faites passer le message.
 
Parking: Place Washington ou Boulevard Paixhans. L'amphi Lardera sera flêché.

MARIE-CLAUDE BLAIS." La solidarité, histoire d'une idée"

Marie-Claude Blais est philosophe et maître de conférence à l'Université de Rouen.

Le mot de solidarité a beau être employé à tout propos, il reste mystérieux, difficile à définir et à cerner.
Venu du droit, le terme a commencé par faire l'objet des appropriations les plus opposées au cours du XIXe siècle. Il a connu une première heure de gloire dans la France de la Belle Epoque avant de tomber dans une indifférence dont il a été tiré par un remarquable regain de faveur à partir des années 1980. Que recouvre au juste cette adhésion unanime? Telle est la question à laquelle Marie-Claude Blais se propose de répondre.




Marie-Claude Blais éclaire en particukier un moment clé de l'histoire de la République, ce moment 1900 où, contesté sur sa droite et sur sa gauche, le régime républicain cherche à concilier deux exigences à la fois contradictoires et indissociables: la liberté individuelle et la justice sociale. L'idée de solidarité s'impose alors comme la promesse d'une troisième voie possible.
Marie-Claude Blais est l'auteur de "Au principe de la République, le cas Renouvier", Gallimard, 2000.
"La solidarité, Histoire d'une idée", Gallimard, 2007.
Marie-Claude Blais a rédigé la présentation du livre de Léon Bourgeois, "Solidarité", Le Bord de l'eau, Editions, 2008.

samedi 9 février 2013

jeudi 7 février 2013

LE CERCLE MONTESQUIEU LANCE SES CONFÉRENCES : ARTICLE DE OUEST FRANCE DU 30 JANVIER 2013

ARTICLE DU MAINE LIBRE DU 5 FÉVRIER 2013